Site icon Sébastien Bailly

184 – Vents violents

Tu as été le refuge

Tandis que le vent grondait

De plus en plus fort

De plus en plus violent

Tu as été le point d’appui et la sécurité

Tu me tenais hors de l’eau bouillonnante et hostile

Je respirais encore

Et tout s’est écroulé quand

Le refuge a disparu

Tu as été ma sécurité dans la tourmente

Le support auquel je m’agrippais

De plus en plus en fort

Tu as été la crique à l’abri des vents

Que je ne voulais plus quitter

L’éden où j’aurais voulu m’installer

Pour toujours

Et tout s’est écroulé quand

Il n’y a plus eu de refuge

La tempête m’a emporté d’un coup

J’ai coulé

À pic et sans espoir

Tu as lâché ma main

Je la serrais trop fort

Il n’y avait plus le choix

Je t’aurais emportée avec moi

Saurai-je un jour demander pardon

De m’être noyé comme ça

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