Site icon Sébastien Bailly

19 février – Gabin

Pour prolonger sa conservation, l’aliment est placé dans un emballage scellé où l’air a été remplacé par un gaz ou un mélange gazeux spécifique, lequel gaz ou mélange est considéré comme un additif. Voilà qui limite le risque d’oxydation des aliments, et même ralentit toute velléité de pourrissement. La technique m’émerveille, comme la capacité à découper si fin le jambon qu’on obtient quatre tranches dans 120 g, et de belle facture. Il m’arrive de rester planté devant le rayon charcuterie comme un touriste japonais face à La Joconde. J’admire. L’ingéniosité. Le savoir-faire. La science. Ce qu’il a fallu d’étude et d’expérience en laboratoire pour affuter la lame et choisir le mélange optimal de gaz pour améliorer le temps de conservation. Plus la tranche est fine, plus elle est périssable, et plus le mélange gazeux doit être efficace. Jusqu’à cet équilibre ultime devant lequel, pourtant, je suis le seul à m’ébahir.

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