Site icon Sébastien Bailly

218 – Précieuse

Tu as cru qu’il suffirait

De ne plus se voir

Ne plus se parler

Et peut-être même que mon prénom

Ne traverse plus ton esprit

Pour que tout s’arrête

Comme si rien n’avait jamais été

Tu as cru que le silence et la distance

Les distractions d’ordres divers

Les succès peut-être

Ou d’autres désespoirs

Viendraient tout effacer

Tu as cru que le temps qui avale tout

Ne ferait qu’une bouchée

De ça comme du reste

Tu as peut-être espéré que j’oublierai

Oublier quoi ?

– Je n’oublie pas

Tu es toujours là

Où que tu sois

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