Ce qu’il faut pour ne laisser aucune trace : la tenue des tueurs en série, ou de la police scientifique. Trop regardé de feuilletons américains, me direz-vous. Peut-être, et ce n’est pas de ma faute si le héros est rarement un peintre en bâtiment. Non, le héros n’est jamais non plus un futur père qui repasse à la peinture bleue la chambre de l’enfant, ou verte, ou rose. Le temps des quatre murs, c’est celui de quoi… trois, voire cinq épisodes, la longueur dépend de la surface. Rien qui tienne en haleine. Un gars en train de peindre la chambre de son fils à naitre. Peut-être, dans une biennale d’art contemporain, un stand improbable comme un pied de nez à ceux qui tentent de mettre leur vision sur la toile : le bricoleur du dimanche qui donne un coup de propre à la chambre à coucher. Rien à en faire : le scénario de mon week-end n’a pas été pensé à Hollywood.