Site icon Sébastien Bailly

26 juin – Maxence

La rose pour dire qu’on aime, et l’orchidée pour la passion suprême dont les nuances changent avec les couleurs. J’en offrirai des blanches pour dire la pureté d’un sentiment qu’aucune perversité n’entache. Rouges, elles nous dévoreraient. Nous n’y survivrions pas. L’orchidée blanche, c’est la justesse d’une déclaration que rien ne pousse à craindre. On n’y résiste pas. L’orchidée blanche pourtant se fane, un jour. Pétales gris, puis noirs, et tiges bientôt nues et racornies. Feuilles flétries. On croirait que jamais l’orchidée ne refleurira plus. Et pourtant, de la patience et les soins adéquats, de la patience surtout, car on ignore s’il faut arroser et jusqu’où, puis, un matin, l’orchidée est là, éblouissante de blancheur comme au premier jour, sans qu’on ait compris pourquoi ni comment un tel miracle pouvait bien se produire.

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