Site icon Sébastien Bailly

26 mai – Godon

Je sais que tu m’attends, perdu dans l’ombre, et que tu espères que je t’apporte la lumière, des éclaircissements, au moins. Sois patient : j’arrive. Je te passerai le flambeau, et tu verras toi aussi dans la nuit, tu ouvriras les yeux, et tu sauras. Attends-moi, je vais venir. Le rendez-vous est pris : tu es sur le bon chemin. J’ai dit que je viendrai et je tiendrai parole. En attendant, occupe-toi : il y a toujours quelque chose à faire, quelque chose à dire, et attendre, c’est déjà une action. C’est ne plus rien attendre qui est terrible. Je vais venir, et ce sera ton tour d’aller vers celles et ceux qui sont encore perdus dans la nuit, au pied des arbres morts, sans aucune chance à part toi de jamais se réchauffer aux rayons du soleil. Attends-moi et deviens leur espoir comme je suis le tien. Je te garantis que tu ne seras pas déçu, même si je suis un peu long à venir, même si tu te désespères parfois. Attends-moi. J’arrive.

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