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28 janvier – Thomine

Je sais ce qu’on se dit : mon prénom n’existe pas. En fait, si : nous sommes sept à le porter. Ce n’est pas rien, sept couples de parents qui ont eu la même idée. Et uniquement au XXIe siècle : avant, il n’y en avait pas. C’est saugrenu, mais c’est comme ça. Et ça n’explique pas mon envie de gaufres. Une envie de gaufre royale, chocolat, chantilly. La totale. Aucun lien avec mon prénom, mais ça n’est pas nécessaire. La gaufre royale s’impose à tous, comme une évidence, chaude, croustillante, moelleuse, le chocolat qui coule au menton et la chantilly qui décore le nez, le bout du nez. Voilà, ça, c’est la gaufre royale. Et qu’on s’appelle Thomine ou Fabienne ou Martine, c’est pareil. C’est l’été, les bords de plage, les odeurs de friture et les envies de sucre à l’ombre des parasols. La gaufre royale fait tout oublier sauf l’été.

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