Cicatrices à l’envers de ma peau
Et brûlures fantômes
Les douleurs invisibles
Béances de chair à vif
Où s’égraine le sel du temps
La torture est constante
J’ai recouvert les plaies
D’une pommade acide
Je ne veux pas guérir
Ce serait oublier
Je gratte et j’arrache les croûtes
Je tends mon flanc blessé
Au bec du corbeau
Qui creuse
Tu es tapie dans ma souffrance
Il te retrouvera
Toi seule
Et d’un seul regard
Peut tout
Toi seule
