Vouloir faire du désespoir absolu non pas un dernier geste qui écrirait un mot tremblant à la surface de l’eau au dernier instant de la noyade, ultime et déjà effacé, mais quelques pages, une phrase au moins, qui reste pour ce qu’elle est, gravée jusqu’à ce que le vent et la pluie l’effacent, et qui dise non seulement la noirceur totale du moment, mais aussi les étincelles au loin révélant, si elles étaient déjà visibles, la possibilité infime d’une rédemption.