Tous les ans, c’est la même histoire. Les gens ne se rendent pas compte que s’ils ne font rien, les choses iront de mal en pis. C’est de notre responsabilité, et si chacun fait sa part, il y aura beaucoup moins de problèmes. Les jeunes n’y comprennent rien. Ils préfèrent tourner sur leurs scooters dans le quartier en faisant le plus de bruit possible et des traces dans la neige. Les oiseaux ont peur, ils s’en vont ailleurs. C’est normal. Il leur faut du calme. À moi aussi, il me faudrait du calme. Je mets des graines sur le rebord de la fenêtre. C’est pour les oiseaux. Pour ceux qui restent. Pour les derniers moineaux du quartier. Une fois, j’ai vu une mésange. Il ne faudrait pas qu’elle meurt de faim ou de froid. Peut-être qu’elle est sourde, la dernière mésange ?