Elu à pile ou face ! Voilà qui ne pouvait qu’attirer mon attention. Car le sujet des tirages à pile ou face et au cœur de mon roman Eno, la chasse aux rastacs, et que je découvre avec fascination, depuis, toutes ces occasions où la réalité dépasse presque la fiction.
Cette fois, l’histoire se passe dans la circonscription de Vernon River-Stratford dans l’est du Canada. Et il s’agissait de savoir qui allait siéger au Parlement local de l’Île-du-Prince-Edouard, la plus petite province du Canada.
Alan McIsaac avait remporté l’élection du 4 mai 2015 avec une avance de deux voix seulement. Le recomptage n’a pas clarifié la situation. Il s’est retrouvé à égalité avec la candidate du Parti progressiste-conservateur (sic), chacun comptant 1173 votes.
Selon la loi, il convient alors de procéder à un tirage à pile ou face. Une loi si tatillonne qu’elle précise même qui est représenté par pile, et qui par face. Cela se fait dans l’ordre alphabétique. Amusant lorsque les candidat s’appellent McIsaac et McInnis. C’est la quatrième lettre du nom qui a fait la différence et a désigné pile ou McIsaac.
Quatre provinces au moins utiliseraient encore le hasard en cas d’égalité, selon Don Desserud, politologue cité par la chaine de télévision Radio-Canada.
Voilà qui va enrichir mon étude sur l’art de tirer à pile ou face. J’y avais répertorié des cas similaires au Pérou ou aux Philippines.
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