Une façon un peu enfantine de pencher la tête sur le côté, les cheveux sages, coupés au carré, une moue comme innocente, des ongles légèrement rongés, la jupe au dessus du genou qui remonte à mi-cuisse lorsqu’elle s’assoit mais qu’elle tire pour se couvrir un peu plus. Elle retire ses chaussures dans le train, de retour après une journée bien remplie. L’ordinateur sur les genoux, un Mac, gris perle, assorti à sa robe, à ses yeux aux reflets de mer bretonne un matin de tempête, l’ordinateur sur lequel la pulpe de ses doigts court : un dernier message à rédiger.
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