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28 février – Romain

Une sauce tartare, ou béarnaise, un verre de blanc, ou une bouteille, je me cale. Je suis bien. Quelques amis, un chien, un apéro au bord de la piscine. Les enfants qui courent dans le jardin un peu plus loin. Je suis bien. Ce n’est pas si compliqué la vie. Tremper le calamar dans la sauce, lamper une gorgée de blanc, rire un bon coup, dire une connerie. Recommencer. Et quand on a fini les beignets, remettre ça avec une nouvelle fournée. Un whisky, un mojito. Ce qu’on veut. Les pieds dans l’eau. Allumer l’éclairage du jardin. Laisser les enfants monter dans les chambres. Rire encore, rire de rien, rire de la vie. Boire trop, manger pareil. Et partager le fond de la béarnaise, et vider encore une bouteille. Laisser la douceur de la nuit s’installer. Se baigner, tiens, se baigner. Rire encore. Fou rire. Et les étoiles pour seuls témoins espérer que ça dure. Que ça dure le plus longtemps possible.

1 réflexion sur “28 février – Romain”

  1. FRANCOIS BAILLY

    Romain, ne te laisse pas avoir! Encore une arnaque. Ils veulent te vendre des trous. Moi je comprends qu’ils les soldent leurs trous. Du vide oui, du néant, du moins que rien. Bon, tu as raison, pour matérialiser leurs trous, il a bien fallu qu’ils mettent quelque chose autour. Mais moi, je vois surtout du vide. En principe c’est le centre la partie la plus importante d’un plat. Et parle-moi de l’anneau: un mollusque caoutchouteux caché dans une pâte grasse à souhait.
    Allez Romain, va nous chercher un bon poulet.

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