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4 novembre – Charles

Je sers toujours une guimauve avec le thé, comme d’autres du chocolat avec le café. L’inverse est une faute de goût impardonnable. La guimauve, c’est un nuage de sucre qui s’évapore sur le palais. Une évanescence de gourmandise royale. Ne subsiste en bouche qu’un léger parfum de myrtille, ou de vanille, que le thé noir dissout pour de bon. Je reconnais les amateurs au silence qui suit la dégustation : ils savent profiter de ce qui est bon et ne laissent pas troubler leur plaisir par la conversation. Une guimauve, une gorgée de thé, un silence : nous voilà entre gens de bonne compagnie qui savent partager ces moments privilégiés qui donnent un semblant de sens à la vie. Une courte absence à l’autre ne rend que plus intense la discussion qui suit. Et, lorsqu’il convient de se ressourcer, une simple proposition : vous reprendrez bien un peu de thé, et une guimauve. Un gentleman ne refuse jamais.

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