Combien sont-ils
À avoir espèré
Jusqu’à leur dernier jour
Leur dernier souffle
Un signe
Rien qu’un signe qui dise
Qu’ils n’ont pas souffert seuls
Et que dans le désastre total
D’une vie broyée
Par la crasse
Quelque chose a peut-être affleuré
Là
Juste sous la surface
Et que cela suffit
À justifier l’absurde