Les petits poèmes s’enchaînent
Depuis des mois maintenant
Perlent comme des larmes
S’arment contre la peine
Les petits poèmes s’éteignent
À l’heure où vient la nuit
S’alarment des sirènes
Où les rêves s’abîment
Les petits poèmes s’étreignent
Au creux des puits de pleurs
Ils cherchent la chaleur
Dans les rimes embrassées
Fuient les crimes et le froid
Des silences sans cœur
Les petits poèmes font front
Et rond et rond petit patapon
Ainsi font font font
Les petits poèmes à rengaines
Remballent les romances
Où se fanent les fleurs
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Les petits poèmes s’entraînent
Par le fond fond fond