En 2013, Facebook a annoncé son moteur de recherche ultime : le « graph search ». Uniquement pour les Américains disait-on. Il est vrai que cela ne marche que dans leur anglais. Mais qu’à cela ne tienne, il suffit en fait de basculer son Facebook français dans la langue de Kim Kardashian, et vous voilà le maître de la recherche sur Facebook. Les femmes qui aiment l’islam à Rouen ? Pas politiquement correct, ni même tout à fait sûr qu’accéder à un tel fichier en France soit vraiment légal… Mais ce n’est que l’affaire d’une requête correctement posée. Le graph search est sensé permettre les recherches en langage naturel, comme on parle en anglais, donc, mais mieux vaut connaître la bonne façon de poser les questions.
Juste une question de syntaxe, en fait. Et l’on a vite froid dans le dos. D’autant qu’existent déjà des logiciels qui permettent de télécharger les profils pour faire de jolies listes sur son disque dur.
Manifestement, les résultats de certaines recherches, sur les photos notamment, dépendent de qui sont vos amis. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises. La liste de toutes les recherches possibles dans le graph search est évidemment disponible, par exemple ici (même si tout ne semble pas fonctionner parfaitement). Le tableau ci-dessous est tiré du site de la CNIL.
*La Cnil a mis en place une page qui vous permet de savoir jusqu’à quel point votre propre profil est à l’abri, ou non, des recherches Facebook. On y apprend que « la CNIL considère qu’il devrait y avoir une option permettant aux internautes de s’opposer à ce que leur profil et leurs publications puisse être retrouvés par l’intermédiaire de Graph Search ». Bien, bien…