Je n’en ai pas assez eu souvent l’occasion, à mon goût. Quelques unes dans des hors-séries d’Univers Mac, dont je suis encore assez content. Et, tous les quinze jours, aujourd’hui, sous pseudonyme, dans un hebdo féminin.
La chronique est un exercice vraiment particulier, le seul, avec l’édito, où le journaliste peut faire un peu de place à sa personnalité : elle est, par nature, subjective. Si elle apporte de l’information, si même elle le fait avec tout le professionnalisme d’un titulaire émérite de la carte de presse, elle peut se faire légère, et laisser place à l’humour.
Décalée, elle n’est pas toujours en prise directe avec l’actualité, ou alors en fait un commentaire assumé comme tel.
Elle est aussi spécifique lorsqu’elle devient régulière et que, de mois en mois, voire de semaine en semaine, elle se fait rendez-vous avec le lecteur et devient partie intégrante de l’identité du journal qui la publie.
Des chroniques, oui, j’aimerais continuer d’en écrire. Ciseler le texte, le polir, et offrir au lecteur non pas tant mon point de vue, qu’un bon moment de lecture, toujours un peu inattendu, drôle ou émouvant.
Quels thèmes pour mes chroniques ? L’édition, l’écriture, les nouvelles technologies, mais ce ne sont que des pistes, je pourrais tout aussi bien parler d’animaux, d’organisation de l’entreprise ou de gastronomie…