Site icon Sébastien Bailly

Compte à rebours mortel

Ce soir, sur TF6, à l'heure ou j'écris ces lignes, c'est le générique de Compte à Rebours mortel, film interdit en salle aux moins de 12 ans, avec Sylvester Stallone. Générique inquiétant, puis monde réel. Immeubles. Stalonnes en gentil dans une bijouterie. Puis dans un bar.

"On est confronté à une logique inhabituelle. Un tueur différent des autres."

Ca promet.

Chez lui, une jolie blonde. Scène de bonheur conjugal.

Un flic se fait agresser chez lui (joli coup de perceuse à travers l'oeilleton de la porte). C'est le premier meurtre du film. Stallone sur la scène de crime au petit matin. Le cadavre pas beau à voir.

Le meurtrier prend contact avec Stallone au téléphone, menace d'être chez lui. La jolie blonde va y passer, et le film aux choses sérieuses.

 "Il y a quatre ans, tu dirigeais une enquête. Tu as fait de ma vie un enfer. Le temps qui me reste, je vais te le dédier."

Coup de téléphone, gémisssements de la blonde. Deuxième meurtre. Maintenant, c'est personnel entre Stallone et le tueur.

Ca va très vite : on a déjà repéré le tueur…

 Parti pris d emise en scène étrange, sans dialogue, peut-être angoissant. Poursuite. Coups de feux échangés… Et finalement, dans l'action, le héros tire sur le corps pendu d'un autre représentant des forces de l'ordre, placé sur son chemin par le serial killer… Fondu au noir.

3 mois plus tard (ellipse)

Stallone, pilier de bar, fume. Il ne va pas bien. On lui recommande un centre de désintoxication pour les flics… Mais il ne veut pas bouger : "ici je suis à ma place". Suicidaire.

On est triste pour lui : dépression. C'est pas gagné. Mais comme il est au fond du trou, et que le film ne fait que commencer, on se doute que la rédemption ne fait que commencer. C'est un film sur l'espoir, en fait.

D''ailleurs, il neige lorsque Stallone se rend dans le centre de désintoxication. Et là, on réalise qu'on l'a déjà vu, ce film… C'est donc un centre de désintoxication, au milieu de nulle part, où l'on confisque l'arme de celui qui arrive. Et sa plaque. Perte d'identité.

C'est comme une prison. Sans télé. Avec d'autres "patients"… Une psychiatre. Et sûrement le serial killer du début… Un cuistot…

Et une dizaine d'ancien flics pas très en forme psychologiquement pour la thérapie de groupe.

On s'ennuie un peu, avouons-le. Heureusement, on voit un nouveau cadavre dans l'eau. Mais personne ne l'a encore trouvé.

Retranscription de bouts de dialogues.

"Nous avons tous des démons, mais je ne crois plus aux monstres depuis l'âge de mes 12 ans."

"Arrêtez de perdre votre temps avec moi."

"Je crois qu'on va en avoir une sérieuse" [tempête]

 C'est la pub : Barre chocolatée, banque, voiture, mascara, faux beurre, hypermarché, Internet, fromage.

"J'ai l'impression qu'on en a pour un bout de temps ici." Moi aussi.

Stallone fait un cauchemar. Moi aussi.

Encore une heure de film à tenir ? On abandonne…

On sait déjà que le méchant va réapparaître. Huis-clos lié à la tempète. Premier mort, d'ailleurs, par overdose, on dirait. Et la ligne téléphonique est coupée…

Humour, face au cadavre, le cuistot dit : "je crois que je vais faire de la salade ce soir".

Ce sera la réplique du film.

 On coupe également.

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