Dans le manuscrit en cours, je travaille sur une phrase, que je trouve faiblarde, mais dont je me dis qu’elle a du potentiel. Une phrase que je devrais donc retravailler. Je pourrais le faire « comme avant », à la main, mais je me dis que le potentiel est tel que je pourrais tester l’aide de chatGPT. Alors, ça donne quoi, travailler le style dans le détail ? Voilà le dialogue :
La première version de chatGPT n’était pas mauvaise. Pour ça que je pousse un peu plus loin. Notons que chatGPT adopte un rythme ternaire de bon aloi, sans que ce soit demandé. Il offre des options diverses. Je vais continuer de pousser plus loin.
On est vraiment tout près de ce qui aurait pu se passer dans ma tête d’auteur, sans chatGPT. Je trouve ça intéressant. Je ne suis pas encore convaincu, mais des perspectives sont ouvertes.
Je garde pour moi la phrase que j’écrirai finalement dans le manuscrit. Ce qui m’intéresse dans cette expérience, c’est la capacité de chatGPT d’explorer de multiples solutions pour un problème en apparence simple. C’est ce que fera un écrivain (en tenant compte des phrases précédentes, des phrases suivantes, de la cohérence globale du chapitre et du livre). Pour autant cette capacité à intervenir à cette échelle de la phrase me semble augurer des applications à l’écriture tout à fait passionnantes : l’outil permet d’écarter des options, d’en ouvrir de nouvelles, y compris à ce niveau.
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