On peut critiquer les autres,mais à moins de vouloir s’attirer leur courroux, il vaut mieux les ménager, sans quoi on passe pour un aigri…
L’auteur qui glisse cette phrase en page 106 de son livre annonce clairement la couleur. Heureusement, on ne comptait pas en dire du mal. Bien au contraire. Et, de toute façon, le contraire aurait été malvenu : j’ai reçu l’ouvrage avec une jolie dédicace manuscrite, je fait partie des trois personnes remerciées dès la page 6, et je figure en bonne place dans la bibliographie. Ouf ! En méritai-je tant ?
Comment voulez-vous, après ça, écrire une critique objective ? Allez, je trouve le livre très bien, et indispensable, puisqu’il n’en existait qu’un jusque là. Et il date de 2003… Celui de Joël est de 2007. Et ça se voit : il y a moultes choses que vous trouverez dans le sien qui ne sont pas dans le mien. Quatre ans, à l’échelle d’Internet, c’est une éternité.
Donc, côté référencement naturel, notamment, le bouquin de Joël est beaucoup plus à la page que le mien. Côté blogs également. Heureusement, le mien garde encore un petit intérêt : il est plus orienté pratique. Mais il mériterait bien une petite refonte.
Mais c’est de celui de Joël qu’il convient de parler. Vous y trouverez les bases de ce qui fait le corps des bonnes formations à l’écriture en ligne. Les exemples sont bien choisis, le ton alerte.
Bref, c’est à mettre entre toutes les mains. Voire entre les mains et le clavier.
J’ai bien une ou deux critiques, quelques menus points de désaccord, je pourrais me gausser d’un ou deux perles assez savoureuses. Mais je ne le ferai pas, et vous avez bien compris pourquoi. D’autant que le courroux de Joël, je ne préfère pas savoir à quoi ça ressemble. En plus, le livre est publié chez un de mes principaux employeurs. 😉
L’écrit Web, Traitement de l’information sur Internet , Joël Ronez, CFPJ édition. Dans les librairies en lignes en septembre 2007. Et d’ici là, et après, sur le blog associé au livre.