interviewé par la journaliste du mensuel Management. Et me voilà donc
cité dans leur dossier de septembre 2005, sans qu’il soit fait mention
du livre qui me valut d’être consulté, mais d’un autre (écrit,
heureusement, par votre serviteur, également). Comme ils ont mis cet
extrait en ligne, je me permets de le reproduire ici.
GARE AUX TRACES QUE
VOUS LAISSEZ SUR LE WEB !«Beaucoup de candidats ne se rendent pas compte que tout ce qui est
écrit ou publié sur Internet est archivé», s’étonne Sébastien Bailly.
Ce spécialiste multimédia, auteur de «Bien écrire pour le Web»
(Eyrolles), nous en fait la démonstration. Dans l’onglet «groupes» de
Google, il inscrit son nom. Des dizaines de pages s’affichent. La plus
ancienne : une participation à un forum virtuel remontant à 1995,
autant dire à la préhistoire d’Internet. De quoi faire réfléchir les
200 000 adolescents qui écrivent tous les jours des gros mots sur des
sites genre Skyrock. Le jour où ils postuleront à un poste de cadre,
ils s’en mordront peut-être les doigts… Peut-on effacer ces traces dont
on n’est pas fier ?«Le seul moyen, c’est de “faire du bruit”, répond
Sébastien Bailly. Ce qui veut dire multiplier les interventions de
qualité pour noyer vos contributions moins glorieuses.» Efficace, mais
laborieux. Avant d’en arriver là, mieux vaut s’astreindre à cette règle
simple : user d’un pseudo quand on veut se «lâcher» sur Internet, et ne
faire apparaître son nom que quand on diffuse un message sérieux.