Dans le cadre d’une professionalisation du blog, qui commence dès lors
que le lecteur a plus d’importance que l’auteur, il me semble légitime
de penser sa façon d’écrire en fonction de la façon de lire, en visant
la meilleure efficacité.
Si l’on veut prendre en compte l’habitude des lecteurs qui utilisent un
agrégateur, et qui ont donc accès aux notes du blog par ce biais, il
faut mener deux réflexions :
1) la façon de titrer le message. Le titre informatif parait d’emblée
préférable au titre incitatif, au moins au près du public “à conquérir”
et lorsqu’on se veut un média d’information, ce qui est le cas de
PointBlog. C’est le titre qui fait q’on ira plus loin dans sa lecture,
surtout avec un agrégateur.
2) le contenu du message. Dans la mesure où l’on bloque la diffusion à
x mots, il faut s’assurer que le message soit bel et bien présent dans
ces x mots. Qu’il s’agisse de 40, 60 ou 100 mots ne fait pas de
différence sur le principe.
Il me semble légitime de limiter le nombre de mots diffusés par RSS,
lorsqu’on souhaite comptabiliser le maximum de visiteurs, et les
monnayer auprès des annonceurs, par exemple. Mais cela doit se faire
intelligemment.
Eviter les coupures au milieu d’une phrase semble un minimum, par
respect pour le lecteur. Aussi, il faudrait convenir, lors de la
rédaction, de ce qui serait l’équivalent d’un chapeau pour un article
de presse. x mots (40, 60, 100…)tout juste qui seraient comme un appel
à lire la suite du papier.
Cela demande du travail. Mais n’est-ce pas ce qui distingue le professionnel de l’amateur ?
Cette note est la reprise d’un commentaire laissé sur une note de Joël Ronez, à propos de la limitation du flux RSS de PointBlog, auquel Cyril a réagi.