Plus de 150 participants pour la première édition des 12 heures de l’agilité numérique le 16 mars 2017 à Rouen. Je vous raconte #12hAgil ?
Ah, l’agilité numérique ! Voilà une idée qui structure une bonne part de mon activité professionnelle depuis plus de 10 ans, et si on ne lui donne pas ce nom là, sans doute depuis bien avant. Disons depuis 1995. Depuis que j’ai fondé PC Junior, en fait, pour que les jeunes de 8-14 ans s’adonnent à l’informatique en connaissance de cause et d’effets. Et dans la plupart des formations que je donne, l’agilité numérique est, d’une façon ou d’une autre, et souvent très concrètement, au cœur du débat.
Alors, quand on a commencé à parler d’un événement autour du numérique au sein de la commission numérique du Club de la presse et de la communication de Normandie, le sujet s’est imposé : des ateliers de 30 minutes, orienté pratique, accessibles à tous. Nous aurons mis 18 mois à monter cette première édition de ce qui a pris comme nom assez vite : les 12 heures de l’agilité numérique. Et l’évènement s’est déroulé le 16 mars 2017.
Evidemment, il y a des choses similaires ailleurs, et qui marchent plutôt bien. On n’invente pas le concept, mis en oeuvre avec succès par le Ouest Medialab par exemple. Ouest Medialab est un cluster met en mouvement les acteurs de l’information et de la communication autour du numérique et accélère leurs projets d’innovation. On n’a pas ça en Normandie, et c’est sans doute dommage. On a même pas mal parlé de l’idée au sein de Mediacademie, le collectif de spécialistes dont je fais partie avec, notamment, le responsable de Ouest Medialab… Il n’y a pas de hasard (ou le monde est tout petit). A Rouen, on a une petite équipe menée par Cécile Margain, très motivée par le projet, et qui va se démener pour pendant, donc, 18 mois.
On n’aura peut-être pas été rapides, mais la journée du 16 mars 2017 montre que ça valait le coup. Le programme jouait l’éclectisme tout en respectant le cadre imposé : des intervenants du cru, d’autres qui ont accepté mon invitation de venir d’un peu plus loin (qu’ils en soit remercié, et puis ça a été un plaisir de voir certains d’entre eux pas croisés depuis trop longtemps, et de faire connaissance de visu de quelques autres, parce que, bon, le numérique, c’est bien aussi quand on peut se taper dans le dos de temps en temps, mais je digresse, fermons cette parenthèse).
Produire, communiquer, collaborer
Donc un beau programme officiel conçu autour de trois mots : produire, communiquer, collaborer. Trois choses que l’on fait bien avec le numérique, à condition d’un peu d’agilité.
Je pourrais vous dire un petit mot sur chacun des intervenants. Beaucoup de gens que j’apprécie, certains depuis fort longtemps, croisés dans des contextes différents, à des périodes différentes, mais du beau monde, vraiment. Et les participants ne s’y sont pas trompés. On estimait le succès à 100 inscrits, on a dépassé les 150 à 6 jours de l’événement, et l’on a été obligé de refuser des demandes parfois insistantes, je m’en excuse, vraiment, mais ceux qui étaient là pourront témoigner qu’il ne restait pas de place.
Le profil des participants ? Une vraie satisfaction étant donnés les objectifs de départ. A la louche : un gros tiers de communicants, un petit tiers de journalistes, un tiers d’étudiants, quelques curieux. Bref, un peu plus de trois tiers, ce qui n’est pas la moindre des performances.
Le jour J, c’est toujours beaucoup d’adrénaline, courir partout, s’assurer que tout fonctionne que chacun a son badge, que personne ne s’en photoshope un en douce pour venir au cocktail sans avoir payé sa place (mais même le président du Club de la Presse et de la communication avait payé la sienne, c’est dire si l’on est réglo).
Et cela s’est bien passé. Voilà, c’est la version courte. On était une bonne dizaine à courir partout. A brancher et débrancher des ordinateurs, minuter les temps de paroles. On a tenu bon, respecté le programme, et tout a fonctionné (presque, enfin, dans la limite des piles d’un micro qui s’épuisent, et de connexions parfois un peu récalcitrantes, mais dans la limite du raisonnable).
Le vrai drame a été évité de justesse : impossible de mettre la main sur un tire-bouchon quelques minutes avant le coup à boire de fin de journée. Mais on a été sauvés par le gong (merci Mélanie). Le succès d’une journée tient parfois à peu de chose.
J’ai commis ici une petite collection de tweets qui vous replongera dans l’ambiance. Et j’ai un aveu à vous faire : bien envie de remettre ça l’an prochain. Et comme ce sont les participants qui en parlent le mieux :
Super les #12hagil! Merci @pressecomndie pour ce bel après midi digital ! #Rouen pic.twitter.com/NVGjAlGl8d
— Anaïs Robert (@AnaisRobert_) March 16, 2017
Et un grand merci à NWX, l’association des entreprises du Web Normand, co-organisatrice de l’événement, qui a notamment mis ses locaux à disposition, et, ce qui n’est pas la moindre des choses, l’enthousiasme de ses équipes.
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