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12 mai – Achille

On a toutes et tous nos petites faiblesses. Et j’ai une tendresse pour le nougat. Le moelleux, celui qui se laisse mâchonner en douceur sans risquer d’y laisser une canine ou une prémolaire. Du sucre, des amandes qui craquent, et sans doute un secret de fabrication jamais révélé qui me transporte. Mes arrières-grands-parents offraient pour Pâques des œufs en nougat, énormes, remplis de carrés de nougats dont je ne faisais qu’une bouchée. Je ne sais pas où ils trouvaient ça, et si on peut s’en procurer encore. Je suçotais le soir mes nougats. C’était interdit, bien sûr, pas dans ton lit, pas avant de t’endormir. Tu vas avoir des caries ! Et j’en ai eu. Tu vas faire des cauchemars ! C’est arrivé. Mais rien n’aurait pu me dissuader. Cette faiblesse pour les petits nougats d’avant la nuit ne m’a donc pas quittée. J’en sais les méfaits. Mais si je craque, est-ce si grave ? Il faut bien profiter de la vie.

1 réflexion sur “12 mai – Achille”

  1. Mon talon d’Achille, ce sont mes dents. Alors le nougat n’est pas recommandable. Comment résister à un nougat fondant qui par sa seule vue, actionne les glandes salivaires ? Les yeux pétillent mais la bouche se contente d’avaler une accumulation de salive au goût fade. Vivons dangereusement, mes dents d’Achille ne vont peut-être pas souffrir d’un écart à ma discipline protectrice. Ouvrons vite le paquet et commençons à mâcher cette pâte fondante, sucrée et merveilleusement parfumée. A propos, à quel âge est mort Achille ?

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