Abonnez-vous à la lettre d'information

Chaque mois, cinq idées pour améliorer votre créativité éditoriale

13 septembre – Aimée

T’es fraîche, toi… Ils ne savent plus quoi inventer pour m’aborder dans la rue. Tu sors du supermarché, un pavé de thon à la main, et le gars, là, qui zone sur le parking, ne trouve rien de mieux à dire : t’es fraîche toi. Alors je lui mets le pavé de thon sous le nez et je lui dis quoi ? Qualité sashimi ? Qu’il innove un peu, au moins. Mais il rigole, cet abruti. Le thon, c’est clair, c’est pas toi ! Merci, tiens. Mais, désolée, j’ai déjà un amoureux, et puis, on n’aborde pas les filles comme ça dans la rue, ni sur les parkings. Il espère quoi, qu’une ménagère finira par succomber à ses charmes ? Harceleur pathétique. Il est là toute la matinée à aborder de pauvres clientes au caddie qui déborde. T’es fraîche, toi. C’est sa phrase fétiche. Pour toutes. Pas mieux en magasin. Pas qu’il soit méchant, mais il n’a pas bien compris le principe de la séduction. Alors non, on n’est pas fraîches quand on sort avec nos courses. On est rincées, plutôt. Laisse-nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut