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16 mars – Héribert

On ne sait jamais qui va passer dîner, et je veux parer à toutes les situations, j’ai des pizzas et des merguez au cas où, et toujours un paquet de macaronis d’avance mais qui sait, un jour peut-être il faudra que je fasse mieux que ça, et je n’aimerais pas être pris au dépourvu, incapable de mettre les petits plats dans les grands faute d’avoir su me montrer prévoyant, alors j’ai toujours quelque chose de spécial pour le jour où s’imposera à la dernière minute un dîner en tête à tête un peu romantique que je n’aurais pas vu venir (ces choses-là vous tombent dessus sans coup de semonce un jour d’automne pourtant triste et désespéré, comme quoi la vie est pleine de surprises) et je m’en voudrais de renoncer à une invitation inopinée au prétexte affligeant que mes placards seraient vides et mon congélateur débranché depuis trop longtemps.

2 réflexions sur “16 mars – Héribert”

  1. Cinq pintades vivaient tranquillement. Une vie de pintade comme on l’imagine, quelquefois un peu rude l’hiver, plus joyeuse à l’époque des amours. C’était avant que le renard ne rêve de grandeur. Pour justifier sa future agression, il commença par décréter que ces volatils en voulaient à son territoire. Les poules et autres oiseaux de basse-cour trouvaient ça ridicule et ne s’en inquitaient pas. Mais le renard gonflé de son importance, finit par envahir l’enclos de ces pacifiques oiseaux, semant la terreur. Le reste de la basse-cour ne pût que s’agiter en tous sens, impuissant à venir au secours de leurs amies. Le fermier et son chien de retour du marché quant à eux ne purent que mesurer le désastre. Un peu tard pour s’inquiéter!

  2. Avec le surgelé, l’extraordinaire entre dans le menu. Comment avoir des morilles à la mi-mars ? Quelle technique pour transformer une banale cuisse de pintade en morceau de viande entourant une farce ? Quand j’étais plus jeune je stockais quelques boites de conserve pour les imprévus. Aujourd’hui quelques surgelés sont rangés dans mon compartiment congélateur. Heureusement le plaisir de la dégustation satisfait toujours et fait face à mon imprévoyance ou à l’imprévu d’une visite. Herbert a raison, on ne sait jamais qui va passer à dîner.

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