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1er novembre – Cassandre

À bien y regarder, les choses sont toujours plus compliquées qu’on voudrait croire, mais tout est déjà écrit, même si c’est en tout petits caractères. Je lis les conditions générales de vente imprimées en corps 6 et en gris pâle au dos des feuilles les plus transparentes et c’est tout ce dont j’ai besoin pour vous dire que tout va très mal finir, même si le vendeur a l’air sympathique. Surtout s’il a l’air sympathique. Vous ne m’écoutez pas ? Tant pis pour vous, car c’est écrit, je vous dis. Les conditions de résiliation, les clauses spécifiques, les dispositions particulières qui en fonction des critères d’éligibilité ne vous autoriseront pas à faire valoir la moindre réclamation. Vous vous accrochez à votre idée ? Vous êtes comme les autres, et vous viendrez vous plaindre le jour du dysfonctionnement ou le soir de la panne. Il sera trop tard, car vous aurez signé le contrat. Et l’on ne peut plus rien, ensuite.

1 réflexion sur “1er novembre – Cassandre”

  1. Cassandre a besoin d’une loupe pour être bien informée. Est-elle utile pour améliorer notre rapport au temps ? Lors de mon accompagnement à Lourdes, beaucoup de temps d’attente. Ces minutes permettent d’examiner à la loupe le temps qui passe. Mais c’est intolérable pour mon compagnon qui, chaque événement passé, attend avec impatience le suivant. La loupe est écartée et la colère gronde. Ma patience est aussi mise à l’épreuve : je n’ai plus le temps, mon accompagnement utilise toutes mes facultés pour distraire, plus question de m’intéresser à la loupe.

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