Je sais ce que vous allez dire : ce n’est pas du tout le moment et on a bien le temps d’y penser. Mais j’aime prévoir. J’aime préparer. Qui sait ce qui peut se passer et si j’aurai un empêchement ? Alors je fais les choses avec le plus d’avance possible pour ne pas être prise au dépourvu. Mon congélateur est toujours plein, et si vous arrivez chez moi à l’improviste, ce ne sera jamais un problème. Je fais partie de ces gens qui achètent la galette des rois congelée trois semaines à l’avance. Mais je respecte les traditions, pas question de faire n’importe quoi. Je la décongèlerai le jour adéquat, et ce sera la fête attendue. Imaginer que certains mangent la galette avant Noël n’aurait aucun sens. J’anticipe, je planifie, j’organise parce que je respecte au plus haut point les traditions et que je ne voudrais pour rien au monde faire les choses de travers.
La galette des rois est une belle tradition. Elle a un peu perdu son message spirituel des mages, « sages et savants », rois peut-être, découvrant Jésus, un bébé dans une mangeoire dont le destin est d’être plus qu’un roi. Mais cette friandise riche en gras est la bienvenue au cœur de l’hiver. Le rite de la fève et de la couronne amuse petits et grands. C’est une fête joyeuse à ne pas manquer. Par contre, il est prudent de prévoir un temps de ménage avec les nombreuses miettes dispersées dans la dégustation. Après les rois, vient le temps des esclaves.