Tu as cru qu’il suffirait
De ne plus se voir
Ne plus se parler
Et peut-être même que mon prénom
Ne traverse plus ton esprit
Pour que tout s’arrête
Comme si rien n’avait jamais été
Tu as cru que le silence et la distance
Les distractions d’ordres divers
Les succès peut-être
Ou d’autres désespoirs
Viendraient tout effacer
Tu as cru que le temps qui avale tout
Ne ferait qu’une bouchée
De ça comme du reste
Tu as peut-être espéré que j’oublierai
Oublier quoi ?
– Je n’oublie pas
Tu es toujours là
Où que tu sois