Si tu veux être fort comme une vache haltérophile, Nestor, mange ton fromage. Allez… Et ne me dit pas que tu préfères la vache qui rit, regarde cette vache rit… Tu vas l’avaler cette vacherie ! Et ne te mets pas à pleurer, elles sont parfaites ces portions de fromage fondu. Ne me dis pas que tu préfères le camembert, le saint-nectaire, le gruyère… Tu vas te taire et manger ton triangle fondant. La vacherie, un triangle fondant… Rien. Tu es trop petit Nestor, tu ne peux pas penser à ce que je pense. La vache… Personne ne leur a dit. Un triangle fondant. J’ai l’esprit mal placé, oui, peut-être. Non, Nestor, n’étale pas le triangle sur la table. Pas la table. La vache et son triangle fondant. Tu vas aller te coucher Nestor. Sans manger, oui, sans manger. Ca m’a coupé l’appétit, le triangle fondant de la vache haltérophile. Désolé. Demain, je t’achèterai du Livarot, de la mimolette ou du maroilles.
Lors d’un séjour en Algérie j’ai rencontré une autre vache sportive : la Vache de l’Atlas. Dans cette région de petite montagne la vache y est randonneuse. C’était l’époque sans date limite de vente ni de consommation. Quelque fois le triangle fondant était pâteux. La randonnée de la vache a du se prolonger trop. Cela n’aurait pas fait rire Nestor.