Là, on va rire, et pas qu’un peut. Des araignées à boulotter, des tarentules à grignoter, patte après patte. Ah, ah ! On va voir ce qu’on va voir, et les plus craintifs s’enfuiront en courant, en hurlant, en agitant les bras comme si personne jamais n’avait mangé de mygale cuite au feu de bois, et que ça croque, mais délicieux comme du crabe, qu’il parait, et qu’on n’a parfois que ça à se mettre sous la dent avec un peu de piment lorsque les réserves sont vides. Alors, de fausses araignées sucrées, gros bonbons fondants pour jouer comme les enfants du Vénézuela font dans la forêt, délogeant leur repas de sous les troncs et évitant les crochets et les poils urticants pour des gueuletons dont ils se régalent. Et pas sûr que les plus mauvaises pour la santé soient celles de la forêt, dira le dentiste attentionné.