Partons du principe que votre contenu est bon, original, attractif. C’est déjà ça. Pourtant, sur internet, cela ne suffit pas toujours. Il s’agit maintenant de le vendre. Pièce par pièce. Page après page.
A minima, vous le partagez sur vos réseaux sociaux. Si tout va bien, vous avez même un community manager qui s’en charge, et qui fait croître vos communautés, et leur engagement. Pas mal.
Et après ?
Il reste quelques techniques possibles, des pistes, des choses auxquelles vous n’avez pas pensé et qui peuvent expliquer que vos articles soient peu lus, peu partagés, voire mal référencés. Voici donc une liste de 3 pistes à explorer. Toutes ne sont pas gratuites.
Ces techniques sont utilisées par les entreprises qui gèrent leur contenu, plus rarement par les médias, qui auraient parfois tout à gagner à s’en inspirer.
1- Obtenez plus de partages sur les réseaux sociaux
Machiavélique, peut-être, mais plus un contenu est partagé plus il est partagé, et plus il est partagé, plus il est lu. C’est un peu comme une mayonnaise. On peut y aller à la force du poignet, ou investir dans un batteur électrique. Côté batteur, connaissez-vous Fiverr, ViralContentBuzz, JustRetweet, ou CoPromote. Le premier, pour ne parler que de lui, vous met en relation avec des offres de services, parmi lesquelles, pour une poignée d’euros, on vous propose de partager vos contenus sur Facebook, Twitter, etc. Pas forcément qualitatif, mais s’il s’agit de faire nombre, c’est une piste à ne pas négliger. Pas très moral ? Et alors ? Si les autres le font et que votre objectif est de gagner des likes et des partages ? C’est juste une question de budget.
2- Faites-vous connaître sur les sites de buzz
Vous croyez qu’on ne partage que des photos de chats sur les sites de buzz ? Rendez-vous sur Inbound.org pour du contenu marketing, BizSugar pour ce qui a trait aux affaires, ou sur les subreddits pour n’importe quel type de contenu. Là, les utilisateurs votent pour faire remonter le meilleur en tête de liste. Il ne suffit pas toujours d’y publier ce qu’on produit. Tout cela est bien entendu beaucoup plus utile pour les contenus anglophones, mais essayez, vous verrez.
3- Touchez les influenceurs sur Twitter
Le souci c’est de repérer les gens qui parlent d’un sujet. Il y a des outils pour cela. Vous pouvez utiliser Buzzsumo, ou Followerwonk par exemple, qui vous donneront la liste des personnes qui, sur Twitter, on le plus d’influence pour un sujet donné. A vous de constituer des audiences en vous adressant directement à ces influenceurs, ou en montant des campagnes autour de vos contenus directement pour eux. C’est possible avec l’outil d’audiences personnalisées de Twitter. Le même genre de chose existe sur Facebook. De la publicité ultra ciblée, en fonction de vos sujets, potentiellement reprise par ceux qui sont les référents de la question, ça vaut le coup de creuser.
Allez ce ne sont que 3 pistes, juste un début. Parlons-en, si vous voulez.
NB : J’ai payé 5,50$ sur Fiverr pour obtenir 35 partages sur Facebook pour cet article. Est-ce que cela ne fait pas tout à fait sérieux, dans la barre de partage ci-dessous, que cet article ait été autant partagé ?
Bonjour Sébastien,
Tu me révèles plusieurs outils que je ne connaissais pas 😉
Deux questions :
1. En utilises-tu toi-même ? Car l’expérience réelle, surtout moyen/long terme, en la matière, me paraît importante. As-tu des petits préférés ?
2. Une petite appréhension concernant le point 1… non pas pour des raisons déontologiques, soyons aussi pervers que les autres… mais concernant une pénalité éventuelle de la part de Google… ça ressemble furieusement à l’achat de liens, non ?
Merci pour ton article et, qui sait, ton avis 😉
Mon souci avec le point 1, c’est que c’est très anglophone. A voir après un développement de l’offre/demande en français. Après, je ne crois pas à une pénalité de Google… On travaille là sur la part sociale du référencement, le SEO, m’en fous. Pour cet aspect du moins.
Mon préféré ? La pub ciblée… Et la sélection d’une audience bien pensée sur Twitter… mais je n’ai pas testé à grande échelle. Pas sûr ceci dit qu’il faille une grande échelle, tout se joue dans la sélection qualitative de l’échantillon.
A suivre.
Merci Sébastien !