Les stars se dévoilent sur Instagram, qui nous propose du coup une étrange vision du monde…
Formateur, consultant, un brin expert des réseaux sociaux, donc, je veille. Histoire de ne pas rater une actu sur le sujet, une nouvelle fonctionnalité de Facebook, une trouvaille de Youtube, une idée de Google. Pour savoir. Je veille, et j’ai donc mis en place des outils de veille qui font remonter les informations à propos des réseaux sociaux. J’utilise pour cela une vieille technique qu’on utilisait avant Twitter : les flux RSS, et même les alertes Google. Ce sont des choses que je montre en formation, justement. Bref, c’est ainsi que je me tiens au courant. Et tout se passe à peu près bien, sauf pour Instagram. C’est important, Instagram. Le réseau social de photos racheté 1 milliard par Facebook en 2012 est passé devant Twitter en nombre d’utilisateurs et il est valorisé à 35 milliards de dollars aujourd’hui : une affaire particulièrement rentable.
Seul hic, c’est là que les stars s’expriment. Celles de la musique, celles de la téléréalité, celles du web, celles du vide aussi. Bref, veiller sur l’actualité liée à Instagram c’est subir ça :
Nabilla, Beyonce, sexy, nue, Miley Cirus, jupe fendue, Tyga, Elton John, même… Et c’est toujours comme ça : une dimension parallèle. Potins, people, sexe, drogue, mort. Les mots-clefs qui font cliquer sont au rendez-vous. Mais l’on se dit que, peut-être, le réseau social qui monte, et où l’on retrouve une partie des jeunes qui petit à petit se détournent de Facebook mériterait un travail éditorial un peu plus enrichissant.