L’idée de Hasbro était on ne peut plus virale. A l’occasion du lancement du Monopoly France, qui proposera des villes en lieu et place des rues parisiennes sur le plateau de jeu, il s’agit de faire voter les internautes pour leur ville, puis, en fonction du classement, d’attribuer les emplacement, du Boulevard de Belleville à la Rue de la Paix pour les 22 premiers.
Lorsque j’ai découvert ça, j’ai aussitôt fait, généreusement la promo de la chose, en expliquant qu’il fallait voter pour Rouen. Et voilà que le lendemain, un commentateur découvre que tricher est d’une facilité déconcertante.
Evidemment, une fois que c’est écrit quelque part, l’info va se diffuser. Et, dans toutes les villes, les tricheurs vont s’organiser. Et, finalement, rue de la Paix, il y aura le plus gros tricheur…
A la réflexion, remarquez, c’est peut-être normal.
C’est clair, le problème c’est que pour faire un site qui assure une sécurisation des votes, il faut mettre en place des infrastructures plus importantes, et qui coûtent. Or pour moi il est clair que cette initiative de Hasbro a pour objectif de faire parler de leur édition Française du monopoly. Savoir quelles villes seront élues leur importe sûrement peu, et par conséquent la tricherie. D’ailleurs je doute que la rue de la paix ira à une autre ville que Paris, ça n’aurait aucun sens.
Cela dit, pour parler du cas de Montcuq, il ne faut pas s’étonner du résultat obtenu, une très large communauté internet se mobilise peu à peu pour voter pour ce village et les mails circulent en toutes directions. Si Montcuq fais un score, ça n’est pas à cause de la triche, c’est juste parce que c’est Montcuq, et tout le monde aime Montcuq.