La découverte est tardive, car les livres sont anciens, mais le plaisir de la découverte est intact. Alors, si, comme moi, vous avez raté Les mots ont des visages de Joël Guenoun, il est encore temps de combler votre retard. Deux livres magnifiques, vendus ensemble dans un coffret à offrir et à s’offrir. Magie d’internet, et intérêt du site d’auteur, j’ai fait ma découverte en écrivant à propos d’un livre plus récent : Tout change tout le temps, plutôt pour les enfants.
Pour revenir à Les mots ont des visages, il s’agit de détournement graphique qui font montrer aux mots ce qu’ils veulent dire. Les rapprochements sont souvent plein de sens et de poésie. Comme lorsque le germe et le terme se ressemblent tellement qu’on pourrait confondre le point de départ et la ligne d’arrivée. Et l’on va aussi, insensiblement d’ici à Là.
ça fait penser à ce livre de Chermaieff et Brownjohn, intitulé « watching words move ».
Rien qu’en jouant sur la typo, ils illustrent le sens du mot.
Ah bon ? Ça se dit « faire montrer » ? Je découvre votre blog avec plaisir.
J’utilise firefox… C’est si bien que ça la barre de céréales De.li.cio.us ?
Faire montrer, ben oui, pourquoi pas ? On fait montrer la patte blanche à la peau de l’ours avant de le vendre à qui l’a tué, par exemple. Et il y en a d’autres. Des exemples. On fait montrer la charrue avant les boeufs. Tant on fait montrer la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Fait moi montrer qui tu es je te ferai dire ce que tu manges. Et ainsi de suite. Y a qu’à demander, je fais montrer.