Pour présenter l'ouvrage, le texte de la quatrième de couverture1 :
"Le zeugme, c'est le sel de la langue, l'irruption du cocasse, parfois par maladresse, mais avec effet garanti. C'est l'art et la manière de lier ensemble des termes que rien ne devrait rapprocher. Le procédé a bercé votre enfance, souvenez-vous de l'injonction parentale : "Arrête de mettre le bazar et tes doigts dans le nez !"… Déjà, on riait.
Le zeugme est le parent pauvre de la stylistique, mais on ne fait pas de littérature sans casser des oeufs : en recueillant le meilleur du zeugme, Sébastien Bailly en fait la démonstration, de Montesquieu à Pierre Desproges, en passant par Chloé Delaume et Pierre Dac."
Sébastien Bailly, Les Zeugmes au plat, éloge d'une tournure humoristique, avant-propos d'Hervé Le Tellier
Disponible chez votre libraire habituel à partir du 16 mars 2011, ou ici : Les Zeugmes au plat .
Retrouvez Les Zeugmes au plat sur Facebook, et tous les bonus gratuits du livre, dans la rubrique Zeugmes de ce blog.
1Oui, c'est un peu institutionnel, mais bon, faut ce qui faut.
Bonjour,
Et pour commencer, merci. Merci infiniment d’avoir évité que ma journée d’hier ne soit pas aussi pourrie qu’elle semblait l’être. J’ai dans le train dévoré Les zeugmes au plat et quelques abricots qui trainaient par là, puis au restaurant, quelques petits plats.
Quand j’ai croisé le titre « Les Zeugmes au plat », j’ai pris un coup de jeune. Je suis repartie quelques années en arrière, pendant mes années d’étudiante en Lettres modernes. Pourtant, pendant ces 3 années de décorticage littéraire, je n’avais entendu parlé d’une seule fois de ce fameux ZEUGME. Une seule fois et très succinctement. Une camarade de classe en avait trouvé un dans je ne sais plus quel texte. La prof, aussi formidable fût-elle, n’avait pas trainé longtemps sur le sujet, même si elle avait félicité copieusement Alexandra pour sa perspicacité et ses connaissances pointues en rhétorique.
Depuis je n’y avais plus jamais pensé et pourtant depuis que j’ai quitté la fac, je porte bien plus d’intérêt aux mots, jeux de mots et autres formes loufoques de la langue française. Mieux vaut tard que jamais.
Quand j’ai donc vu le titre de ce livre m’est revenu alors ce souvenir. Le titre étant drôle et alléchant, l’ouvrage a fini dans le lot de mes achats.
Hier, j’ai eu le plaisir de le lire en entier, dans le train et entre les plats que devait m’apporter la serveuse du restaurant. J’ai souri et surtout j’en ai conclu une chose : dans la vie, il ne faut surtout se priver de zeugme.
Pirouette syntaxique originale, bien loin d’être une erreur, elle invite à découvrir et redécouvrir toute l’étendue de notre vocabulaire ! Poétique, comique, tragique ou poignant … le zeugme prend toute son importance et les tripes !
Bref, plutôt que de passer une journée à m’apitoyer sur mon sort, entre j’ai mal au dos, il fait chaud, je n’ai toujours pas de boulot, c’est long d’attendre dans une salle d’attente, j’ai passé une très agréable journée à zeugmer à mon échelle (oui parce que je ne fais pas encore dans le zeugme de compèt’ ! ), à le découvrir et à sourire dans l’autocar et le train … pour vous dire comme en plus les gens ont dû me trouver étrange.
Soit, merci pour cette petite centaine de pages de bonheur linguistique et littéraire. Je regrette maintenant de ne pas avoir fait un master en littérature car ç’aurait été, comme vous le précisez dans votre ouvrage, un excellent sujet de mémoire.
Bravo pour votre bouquin. On aimerait en avoir encore plus …. à lire.
A signaler un essai « L’analogie cœur de la pensée » de D. Hofstadter et Emmanuel Sander chez Odile Jacob qui débute sur les Zeugmes.
Bien à vous,
Bonjour, nous continuons la collecte en groupe, sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/zeugmes/