Fallait que je blogue un lien vers cet article de l’excellent Jean Veronis. Un article dont je ne me remets pas, tant il est évident. Et puis, parce qu’il parle de métonymie, et que j’avais pris un vrai plaisir à me plonger dans les métaphores et les métonymies de Jules Renard (les Histoires naturelles, en particulier), pour un court dossier de maîtrise.
Bref, comme dirait la vitre, les moteurs de recherche ne savent pas quoi faire avec les métonymies. C’est l’enfer sur Web, pour eux. Si j’écris : « il est le bras armé », le moteur de recherche voit un bras. Mais pas un bonhomme… C’est aussi simple que cela, et c’est bien génant côté style. En clair, la phrase apparaîtra dans le moteur de recherche si l’utilisateur recherche « bras », ce qui a peu d’intérêt.
En effet, il convient, lorsque l’on veut qu’un texte soit écrit de l’optimale manière pour le référencement, que le mot juste soit utilisé, et plutôt deux fois qu’une alors même qu’on apprend, tout petit, à éviter pléonasmes et répétitions.
Bigre, ira-t-on vers un appauvrissement du vocabulaire ? Il faut le croire. On peut le craindre.
Mais, en tout cas, s’il y a une erreur à ne pas commettre, c’est bien celle de ne pas placer dans son texte les mots-clés qui pourraient conduire le lecteur jusqu’à lui. Une étourderie qui risquerait de faire passer un texte de vie à trépas.
Parfois, la métonymie est utilisée sciemment (et perversement) à des fins politiques :
Je viens de tomber sur cet exemple : http://blog.60questions.net/index.php/2007/01/23/87-tourismebelgiquecom-un-nom-de-domaine-usurpateur
😉
En effet… Mais c’est que, pour que la métonymie existe, il faut que le tout ait lui aussi une réalité, non ? 😉