Beaucoup ont fait du screenshorting sans le savoir vraiment. Au départ, il s’agit surtout d’une façon de partager des citations, des extraits de texte. A partir d’une capture d’écran d’un morceau d’article.
On ne dira jamais assez de bien de Fernand Raynaud #citation #humour #amour pic.twitter.com/bf98IGvgVz
— Sébastien Bailly (@sbailly) March 23, 2015
Et c’est devenu une façon rapide de publier sur Twitter un contenu de plus de 140 caractères : une capture d’écran du logiciel de notes du smartphone associée à un tweet, et vous pouvez envoyer autant de caractères que vous voulez.
Marcher. #JeSuisCharlie pic.twitter.com/dXcBl1dUwf
— Sébastien Bailly (@sbailly) January 11, 2015
Comme un tweet avec image bénéficie d’une meilleure visibilité qu’un tweet simple, c’est tout bénéfice pour l’utilisateur qui s’assure de pouvoir développer ses émotions ou ses idées dans les meilleures conditions. Mieux, il le fait en bénéficiant des reprises de ses abonnés grâces aux fonctionnalités sociales du réseau. Même constat sur Facebook.
Cela pourrait paraître ridicule : mais il semble s’agir d’une tendance de fond. Et pas seulement pour les citations courtes, comme ce fut d’abord le cas. On note, chez les stars du web comme chez les jeunes utilisateurs un usage de plus en plus récurent de la méthode. De quoi tuer Tumblr, et plus largement le blog, comme le pense déjà certains observateurs ? De quoi donner des idées aux médias qui veulent des accroches plus longues sur Twitter et une meilleure viralité ? Le screenshort est à suivre…
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